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Je n'aime pas mon anus. Je le trouve vilain, surprenant, pas mignon tout plein comme j'aimerais. Je ne vais pas détailler ici son allure et ses particularités qui font mon désarroi, afin de préserver un peu la pudeur de cet orifice mal aimé, et accessoirement laisser planer un certain mystère pour les amateurs et amatrices qui viendraient à le voir de près un de ces jours. Mais donc, il suffit de savoir qu'il ne fait pas ma fierté et que même, il m'inspire une certaine honte. Dois-je préciser que, conséquemment, je n'apprécie, ou plutôt n'appréciais, que modérément que quelqu'un d'autre que moi ne s'aperçut que j'étais affligé d'un pareil trou du cul ?


Avec des principes aussi simples que « tant que j'y ai du plaisir, je ne dis pas non » on se retrouve assez rapidement avec des langues insinuantes et des doigts voyageurs un peu partout.


Je me souviens de ma surprise, lorsque, au début de mes aventures que l'on appellera libertines (le mot me semble bien pompeux, surtout depuis qu'on m'a expliqué que je n'étais qu'une bleue bien naïve. C'est que je n'ai pas connu les grandes heures du bois de Boulogne moi, mais tant pis, il faut bien un début à tout, et des mots pour le dire), je me souviens donc de ma surprise, quand, au début de mes aventures libertines, j'ai rencontré un monsieur qui, sans avertissement et même comme une évidence, a consciencieusement poursuivi le cuni auquel il procédait par un léchage en règle de l'objet de cet article. Qu'en termes élégants, ces choses là sont dîtes, n'est-il pas... Là, je suis assez fière de ma phrase à rallonge que vous allez lire trois fois pour comprendre où je veux en venir. Ca y est ? Vous y êtes ? Vous situez ? Ma stupéfaction a été d'autant plus grande ce jour là que, en même temps que je réalisais que ma tare physique n'avait pas pu échapper à cet homme, je découvrais que l'ardeur de ce dernier, ainsi que son plaisir assez évident, étaient communicatifs. Tout cela était parfaitement délicieux en même temps que totalement déstabilisant.


Je glisse sur les expériences suivantes qui ont été le plus souvent une sorte de répétition de cette caresse originelle (lorsqu'elles étaient agréables, car certains, considérant la feuille de rose seulement comme le préliminaire vite expédié d'une intromission plus conséquente, me privent de mon plaisir le plus sûr pour ne penser qu'au leur). Parfaitement délicates, d'une sensualité bouleversante, mais peu utiles à mon propos. Et j'en arrive à ce moment de pur bonheur où j'oubliais de me dire « mince !Trop tard ! Mon anus pas beau est démasqué ! » pour seulement goûter l'instant.


J'étais allongée sur le ventre après un massage en règle, et le monsieur qui s'occupait de moi s'est tranquillement installé entre mes jambes pour consciencieusement et sans mollir me gratifier du plus long et du meilleur anulingus de ma vie (mais qui n'est pas finie... Chouette !). Détendue par le massage, totalement abandonnée à la langue de cet homme à qui je faisais une confiance aveugle concernant mon plaisir, j'ai oublié de penser à mon infirmité pour seulement profiter de la caresse parfaitement exécutée.


Voilà comment je me suis réconciliée avec mon anus. De la même façon que je me suis réconciliée avec mes seins, que je trouvais lourds et tombants, avec mon ventre que je trouvais énorme, avec mes cuisses trop grasses, mon cul trop proéminent : grâce au plaisir qu'ils donnent. A moi, et à mes partenaires.

Thèmes: anus, anulingus
Vampire
Merci pour cet article qui me ressemble.
  • 21/05/2014
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