En libertinage on ose...

Je sais bien qu’on ne doit pas y penser. Je sais bien que les moments partagés étaient intenses. Mais comment ne pas imaginer que lorsque tu es dans ses bras, c’est dans les miens que tu n’es pas. Comment se protéger de ces instants de voluptés, de ce qu’on avoue à demi-mots, et qui te retournent le cerveau ?
Faut-il penser au lendemain ? Faut-il espérer quelque chose en vain ? Ne plus l’avoir près de toi te chagrinerait je crois.
Effleurer ta peau, goûter à tes lèvres me manquerait sans nul doute, si je décidais de couper court,
Comment décrire ce que je ressens ? Aucun mot n’a de sens. C’est une jolie parenthèse que je m’offre, qui m’aide à fuir un passé dans le vent gravé entre deux temps. Se blinder est une bonne chose mais mon cœur réclame sa dose. Les sentiments se mélangent, est-ce le cœur ou le corps qui est en manque ?
Dois-je penser à ce que cela s’arrête ? Non je ne vais pas être si bête… J’irai de l’avant, je profiterai des joies d’Antan. Profiter de la vie, m’offrir à des plaisirs, assumer mes rondeurs et caresser d’autres cœurs. Faire l’amour avec insouciance, mais toujours avec bienveillance. Si ce n’est avec toi ce sera un autre, car en libertinage on ose…