Ce soir, je ne dors pas...

Ce soir, je ne dors pas... Et je fais malgré moi le point des derniers jours : d'un amant qui m'éloigne de ses nouveaux désirs de vie, d'un ami-coquin en qui j'avais confiance et qui courageusement n'a plus donné de nouvelles après un milliers de messages, d'un dandy tout doux à qui je ne semble pas convenir... Le libertinage qui était ma bulle d'oxygène, vient en quelques jours asphyxier ce en quoi je croyais.
Est-ce un signe pour que j'arrête ? Est-ce un signe que je dois changer ?
Peut-être ne faut-il pas avoir de coeur puisque les hommes n'ont de cesse de le piétiner ? Qui a dit que la sincérité ne devait être quand on libertine ?
La bonne surprise est l'homme, ni coquin, ni amant, le contact "fidèle" et désireux de faire plaisir même un instant et qui l'espace de vingt minutes vous fait oublier que votre vie n'est pas ce que l'on croit, ce qui est d'autant plus drôle que libertin il n'est pas.
Sincérité et suivi, c'est tout ce que je demandais. La tendresse en bonus n'était pas superflu.
Mais il y a toujours des "bonnes âmes" pour guider au détriment des uns...
On m'avait dit "le libertinage c'est la liberté : le libertinage c'est pour toi ; en libertinage on a le droit de tout et surtout ne rien faire..
Mais on ne m'a pas dit qu'en libertinage, pleurer on ne devait pas... Et ce soir, libertine je ne suis pas...