Jupe courte, boobs au vent et talons rouges, j’allais retrouver mon coquin pour un après-midi que je me doutais enchanteur.
Le sieur est très prévenant et à la gare vient me chercher. L’hôtel qu’il a réservé est à quelques mètres. Petit hôtel parisien, incognito parmi les immeubles Haussmannien, mais dont la façade laisse présager des délices.
La libertine que je suis se la joue sexy et entreprenante. Le coquin est demandeur ! Lorsqu’un homme nous rencontre et voulant l’éviter me voilà en train de léviter… la chute est inévitable et je la vis au ralenti sentant déjà la honte m’envahir. Me voilà donc parterre, mes précieux talons à côté de moi et une douleur lancinante dans le bras. Fi de tout cela, c’est fière que je me relève aidée du coquin « ça au moins c’était sexy non ? »… La boutade fait rire et il ne me lâche plus la main pendant le reste du trajet.
Dans l’ascenseur qui nous mène au second étage… (et pas septième ciel), le coquin prend pitié de mon bras souffrant et embrasse doucement la paume de la main, ses lèvres glissant à l’intérieur du poignet… là où la peau est si sensible… oui… là… Pas à dire les bisous magiques ça marche à tous les coups !
Enfin dans la chambre, pendant que le sieur met de la musique, j’en profite pour me rafraichir et refroidir le poignet douloureux…
Lorsque je le rejoins, il m’invite à m’asseoir à côté de lui et je ne sais comment mais je me retrouve allongée (si en fait je sais comment

Mais voilà que son téléphone sonne… Il se doit de répondre, on ne sait jamais…
Pendant qu’il s’isole pour prendre l’appel, je m’observe dans le miroir… Bon ok, méga suçon au cou… Pas à dire le coquin est un vilain garçon… !
Pas le temps de penser à comment je vais planquer cette marque que Monsieur revient encore plus gourmand. Mais alors que je prends position pour une fellation voilà que la douleur au poignet se rappelle à mon bon souvenir… Le sieur est trop mignon et me stoppe dans mon action pour ne s’occuper que de moi. Me voici allongée sur le ventre et bénéficiant d’un massage des plus divins et me faisant oublier le poignet malin.
Je ne rentrerais pas dans les détails du massage… Tout le monde sait comment cela se passe

L’après-midi se poursuit moins chastement, bénéficiant de toute l’attention dû à mon poignet douloureux… et me laissant comme une bienheureuse.
Mais voilà l’heure de quitter cette chambre coquine et nous retrouvons l’anonymat d’un quartier parisien, main dans la main, pour ne pas que le vol plané devienne ma marque de fabrique !
Les lèvres se perdent une dernière fois et ce qu’elles se murmurent reste un secret pour eux deux… chut…