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Une discussion sur un autre post (année 2015 libertine) m'inspire celui-ci.
La relation suivie, est-ce mieux ? Ma foi... Affirmé hors contexte, comme une généralité donc, j'y vois principalement un jugement moral. Le one shot, ce serait instrumentaliser l'autre, alors que développer une complicité, c'est tellement plus humain, tout ça. Vous remarquerez qu'on en vient souvent quand même à dire que c'est pour plus de plaisir. Ah. Donc, l'autre est tout autant instrumentalisé, non ? Et même plus, parce que c'est un objet qu'on va pouvoir commodément appeler quand le besoin se fera sentir. Bien plus pratique qu'un one shot qu'il faut passer du temps à trouver. D'ailleurs, les hommes en couple ne s'y trompent pas, ils cherchent souvent une "complicité durable". Bah, oui, c'est plus discret de passer un sms ou deux que de passer des heures sur le net à chercher le coup suivant.
Vous me direz, dans un nombre de cas affligeants les relations de couple sont tout autant utilitaires. On se met ensemble pour la galerie, pour ne pas finir vieille fille, pour le salaire attractif du conjoint, parce que c'est un beau conjoint qu'on a plaisir à exhiber, pour avoir des enfants, parce qu'il faut bien faire une fin, parce qu'on ne sait pas vivre seul, etc... Bref, rien de bien folichon.
De fait, les vraies relations suivies, dans le libertinage, sont rares. Enfin, j'en ai connu très peu. Et assez inévitablement, quand ça dure vraiment, ça tourne à l'histoire d'amour, éventuellement malheureuse, évidemment.
Il y a quelques années, j'ai lu un article sur les sex-friends qui faisait le même constat que moi. Quand on revoit après le premier soir, il n'y a pas trente-six possibilités.
Soit on se voit encore 3/4 fois, et puis ça saoule. Le tour du partenaire et des promesses de plaisir avec lui est terminé, on s'emmerde. Peut-on alors parler encore de relation suivie ?
Soit les sentiments pointent le nez, la relation repose en fait sur bien autre chose que le sexe. Mais alors, soit on pars vers une histoire d'amour traditionnelle. Soit on va vers la rupture si un des deux partenaires aime moins, ou pas. Soit le partenaire moins engagé va continuer à profiter de sa rente de situation : baiser quand il veut (ou elle veut) avec un partenaire amoureux, c'est très valorisant pour certains/es. On n'est plus non plus dans la relation suivie, et en tout cas pas dans sa version romantique, on est dans la manipulation et l'utilisation d'autrui.
Autre point, avec la relation suivie versus le one shot, on retombe souvent dans l'hypocrisie habituelle entre hommes et femmes, la femme prétendant chercher "quelque chose de sérieux" (= relation suivie dans le libertinage) et l'homme cherchant à "baiser et après on verra - ou pas". Résultat, quand un homme me parle de relation suivie alors que je ne le connais pas (et quand il me connait, il n'en parle plus lol), c'est soit qu'il est en couple, soit qu'il cherche à "baiser et après on verra" mais qu'il sent que c'est mieux de ne pas le dire, du moins dans beaucoup de cas. J'explique alors que je préfère du one shot. Bizarrement, ils disent tous ne pas y être fermé, qu'ils sont prêt à faire une entorse, etc... Tu parles, Charles...
Si j'excepte les personnes que j'ai vue 4 ou 5 fois (ce n'est pas une relation suivie à mes yeux), j'ai eu trois relations suivies en plus de 5 ans de libertinage.
Une qui a virée rapidement à l'histoire d'amour (ou d'emprise, selon comment on voit les choses), une autre qui a pris une tournure "parasite" ou "ça me profite" (décrite plus haut, ou "c'est tellement bon pour l'égo de baiser un partenaire amoureux quand moi-même je me sens libre") avant que j'y mette courageusement un terme. Et une autre, la plus durable, qui mêle savamment sexe, sentiments et raison. La raison, c'est sa femme. Mais c'est par moment de la haute voltige pour ne pas verser soit dans l'aigreur, soit dans le pathétique, soit dans le mépris (oui, un homme lâche, ça ne force pas tous les jours le respect - toi qui me lis parfois ici, je suis désolée, mais c'est comme ça). Si j'ai bien une chose à me souhaiter, c'est de ne vivre ça qu'une fois dans ma vie.
Résumons, mes relations suivies, ça me donne, un vampire, un chacal, et un intérimaire inconstant au patron sourcilleux (le patron, c'est sa femme).
Franchement, les one shot, ça a vraiment son charme !
La relation suivie, est-ce mieux ? Ma foi... Affirmé hors contexte, comme une généralité donc, j'y vois principalement un jugement moral. Le one shot, ce serait instrumentaliser l'autre, alors que développer une complicité, c'est tellement plus humain, tout ça. Vous remarquerez qu'on en vient souvent quand même à dire que c'est pour plus de plaisir. Ah. Donc, l'autre est tout autant instrumentalisé, non ? Et même plus, parce que c'est un objet qu'on va pouvoir commodément appeler quand le besoin se fera sentir. Bien plus pratique qu'un one shot qu'il faut passer du temps à trouver. D'ailleurs, les hommes en couple ne s'y trompent pas, ils cherchent souvent une "complicité durable". Bah, oui, c'est plus discret de passer un sms ou deux que de passer des heures sur le net à chercher le coup suivant.
Vous me direz, dans un nombre de cas affligeants les relations de couple sont tout autant utilitaires. On se met ensemble pour la galerie, pour ne pas finir vieille fille, pour le salaire attractif du conjoint, parce que c'est un beau conjoint qu'on a plaisir à exhiber, pour avoir des enfants, parce qu'il faut bien faire une fin, parce qu'on ne sait pas vivre seul, etc... Bref, rien de bien folichon.
De fait, les vraies relations suivies, dans le libertinage, sont rares. Enfin, j'en ai connu très peu. Et assez inévitablement, quand ça dure vraiment, ça tourne à l'histoire d'amour, éventuellement malheureuse, évidemment.
Il y a quelques années, j'ai lu un article sur les sex-friends qui faisait le même constat que moi. Quand on revoit après le premier soir, il n'y a pas trente-six possibilités.
Soit on se voit encore 3/4 fois, et puis ça saoule. Le tour du partenaire et des promesses de plaisir avec lui est terminé, on s'emmerde. Peut-on alors parler encore de relation suivie ?
Soit les sentiments pointent le nez, la relation repose en fait sur bien autre chose que le sexe. Mais alors, soit on pars vers une histoire d'amour traditionnelle. Soit on va vers la rupture si un des deux partenaires aime moins, ou pas. Soit le partenaire moins engagé va continuer à profiter de sa rente de situation : baiser quand il veut (ou elle veut) avec un partenaire amoureux, c'est très valorisant pour certains/es. On n'est plus non plus dans la relation suivie, et en tout cas pas dans sa version romantique, on est dans la manipulation et l'utilisation d'autrui.
Autre point, avec la relation suivie versus le one shot, on retombe souvent dans l'hypocrisie habituelle entre hommes et femmes, la femme prétendant chercher "quelque chose de sérieux" (= relation suivie dans le libertinage) et l'homme cherchant à "baiser et après on verra - ou pas". Résultat, quand un homme me parle de relation suivie alors que je ne le connais pas (et quand il me connait, il n'en parle plus lol), c'est soit qu'il est en couple, soit qu'il cherche à "baiser et après on verra" mais qu'il sent que c'est mieux de ne pas le dire, du moins dans beaucoup de cas. J'explique alors que je préfère du one shot. Bizarrement, ils disent tous ne pas y être fermé, qu'ils sont prêt à faire une entorse, etc... Tu parles, Charles...
Si j'excepte les personnes que j'ai vue 4 ou 5 fois (ce n'est pas une relation suivie à mes yeux), j'ai eu trois relations suivies en plus de 5 ans de libertinage.
Une qui a virée rapidement à l'histoire d'amour (ou d'emprise, selon comment on voit les choses), une autre qui a pris une tournure "parasite" ou "ça me profite" (décrite plus haut, ou "c'est tellement bon pour l'égo de baiser un partenaire amoureux quand moi-même je me sens libre") avant que j'y mette courageusement un terme. Et une autre, la plus durable, qui mêle savamment sexe, sentiments et raison. La raison, c'est sa femme. Mais c'est par moment de la haute voltige pour ne pas verser soit dans l'aigreur, soit dans le pathétique, soit dans le mépris (oui, un homme lâche, ça ne force pas tous les jours le respect - toi qui me lis parfois ici, je suis désolée, mais c'est comme ça). Si j'ai bien une chose à me souhaiter, c'est de ne vivre ça qu'une fois dans ma vie.
Résumons, mes relations suivies, ça me donne, un vampire, un chacal, et un intérimaire inconstant au patron sourcilleux (le patron, c'est sa femme).
Franchement, les one shot, ça a vraiment son charme !
Ahhhhhhhhh !!!! Elle est de retour !!!!! Non !!!! Pas ça !!!
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- 25/01/2015 09:37
harukawa75 et Lena-VII aiment ça.
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