Clubs libertins

Je gare ma voiture à deux rue du club. Ce moment, je l'ai mûri depuis 6 mois, pesant le pour et le contre, évaluant mes besoins et procrastinant ce moment jusqu'à l’obsession. Bien sûr, je m'y suis correctement préparé, j'ai passé des heures à lire les avis d'internautes sur tel ou tel club, sec ou mouillé, ce qui s'y joue, ce qu'il faut attendre etc... J'ai même consulté les forums psychologiques sur la résilience, le parcours initiation, la rigidité des codes non écrits etc... J'ai voulu cet expérience pour répondre à mon questionnement sur ce que je ressentais au fond de moi: existe-t-il des gens comme moi qui ont cette amour du sexe et de l’érotisme. Les seuls lieux à ma connaissance où j'avais une chance de me confronter au libertinage étaient les clubs.

Pour autant, mon cœur bat à la chamade, je suis comme un enfant qui s’apprête à chaparder une sucette dans un magasin.

Ç’a y est, je suis sur le trottoir d'en face, je m'allume une cigarette pour me donner de la contenance. un couple passe devant l'entrée et continu son chemin, je me rends compte que je n'ai pas envie qu'on me voit rentrer dans un club. Un honte sociale m’envahis. Je vais attendre que la rue soit vide. Cela me donnera plus d'audace.
Les minutes s’égrènent sans que je puis bouger quand un homme se présente à la porte du club, appui sur la sonnette et disparaît à l'intérieur. sans réfléchir, je lui emboîte le pas. Je sonne le cœur battant. les seconde paraissent durer des minutes, j'entends des pas derrière et je me tétanise à l'idée qu'on me voit. Le buzzer de la porte retentit, c'est la délivrance, je rentre dans un étroit couloir fermé par une porte noire, un guichet m'attend. Une jeune femme s'approche et me pose quelques questions, non c'est la première fois, les règles, la tenue vestimentaire etc... je n'écoute que d'une oreille distraite, je suis prêt à ma première expérience. La porte noire s'ouvre enfin...