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Il est des étrangetés qui cristallisent les fantasmes, les rumeurs, les curiosités. La femme fontaine est de celles-là. Les hommes en parlent comme de la preuve suprême de l'abandon d'une femme, de leurs compétences de mâle à la faire jouir jusqu'à l'oubli total d'elle-même, jusqu'au relâchement le plus complet. Jamais je n'avais vécu pareille chose. Il me semblait pourtant avoir atteint des degrés d'orgasme difficilement dépassable. Mais, peut-être en avais-je encore sous le pied sans le savoir, peut-être qu'il me manquait le degré ultime de la jouissance. Allez savoir... Il y avait quand même des aspects de la chose qui m'inquiétaient un peu. Tout ce liquide craché à la figure du partenaire, cela me semblait un peu too much. Jusqu'à l'homme au lilas... Il arriva très tôt, avec un gros paquet de croissants, du lilas du jardin et de l'huile de massage. Sélectionné sur un site libertin, rencontré pour un café deux jours auparavant, il me faisait terriblement envie. Il y a des corps, des peaux, des regards, des sourires, qui vous donnent faim tout de suite, sans barguigner. Un simple effleurement de sa part me ravageait. Je crois qu'il connaissait bien les femmes, leur plaisir, la puissance de leurs appétits, mais aussi la fragilité de leur désir, leurs reflux, les petites perturbations qui passent dans leurs songes et les font se rétracter. Je le sentais suivre mes mouvements aussi bien que mes humeurs, s'adapter autant à mon corps qu'à mon monde intérieur. Était-ce lui, était-ce moi ? Cela n'allait pas sans hésitation, sans question, mais l'attention que nous nous portions l'un à l'autre n'était pas feinte. Et parce qu'il me donnait le meilleur de ce qu'il pouvait à ce moment là, nul doute que je lui rendais la pareille. Même si on en a très envie, même si une certaine urgence nous habite, il est des moments de basculement qu'il faut amener. C'est un peu comme des passages à gué. On est pris dans un troublant déséquilibre, sans savoir si on arrivera sur l'autre rive sans se mouiller les pieds. Il faut s'élancer juste ce qu'il faut, et négocier les quelques pas suivant avec légèreté. Le danger n'est pas très grand, mais ce serait si dommage de se rater. Cela gâterait la promenade, laisserait un goût d'inélégance. Et a trop rater de gués, on en vient à se dégoutter de l'exercice et on l'écourte. Le premier baiser est un de ces moments instables et révélateurs. Le déshabillage en est un autre, la première caresse intime aussi. Mon amant du jour se montrait très attentif à ne pas rater de gués. Il y avait quelque chose d'émouvant dans ce regard qui suivait le mien, ce sourire qui me guidait. Il n'était sûr que de son désir, mais semblait douter de la réussite de son entreprise, accueillant chaque progrès comme un cadeau. Rien ne lui semblait acquis. Chaque instant lui était surprise. Enfin, c'est ce qu'il semblait. Alors nous prenions le temps, rien n'était précipité. Lorsque nous nous sommes retrouvés sur le lit, après les premières approches autour d'un café sur le canapé, j'avais la certitude d'être mûre comme un abricot bien juteux. Pourtant, il y avait devant nous le gué du déshabillage. Et tout à coup un nuage est passé devant mes yeux, assombrissant le décor. La peur de décevoir cet homme qui, même de façon provisoire, était devenu si important pour moi. La crainte de troubler l'harmonie du moment avec la découverte sans fard de mon corps. Mon ventre lourd, mes cuisses molletonnées à outrance, mes trop pleins sans beaucoup de déliés, mes débordements, mes épanchements, mes cascades. Nous n'avions pas abordé le sujet jusqu'alors. Je n'en avais d'ailleurs pas ressenti le besoin, aucun doute ne m'avait assailli concernant mes charmes pléthoriques de ronde et notre attirance réciproque. Jusqu'à ce périlleux instant. Or, le regard de mon compagnon ne me lâchait pas un instant, et alors ses yeux s'assombrirent et se voilèrent de mon nuage. Il captait le malaise, l'indécision, la crainte. Il s'interrogeait et d'un immense sourire cherchait à m'encourager. Je me sentais perdue, incapable de lui dire le sentiment qui m'étreignait. Il travailla alors à ramener le soleil, vint me chercher au fond de cette fosse ou je m'enfonçais. Et si je raconte tout cela, avec ce luxe de détails, c'est que j'aime à imaginer que tout cela n'est pas sans lien avec ce qu'il advint. Il commença le massage qu'il m'avait promis par les mains, les pieds, puis la tête. Contournant l'obstacle des vêtements qui, pour l'heure, m'étaient encore indispensables. Il reprenait ainsi contact avec moi. Quand il posa ses mains sur mon crane, qu'il massa doucement mon cuir chevelu, et, surtout, lorsqu'il fit courir ses doigts sur mon visage, délassant délicatement mon front, mes yeux, déposant au passage, comme par inadvertance, sur mes lèves un baiser léger comme une bulle, j'étais revenue, j'étais uniquement désireuse de profiter de ces mains, de cette tendresse, et j'avais oublié mes réticences. Vite ! Vite ! Nous nous sommes déshabillés de concert. Et lorsqu'il a commencé à me masser, me palper, je me suis souvenu de tout le plaisir que l'on ressent en compagnie d'une ronde, au sentiment de plénitude qui vous envahi alors. Quand il a posé délicatement ses lèvres sur mes fesses (et je crois même que c'est à ce moment là qu'il a dit : « joli petit cul »Wink, je n'avais pas besoin de voir ses yeux pour sentir briller son désir. Je me suis retournée pour que mon coté face profite également de l'huile de massage, et je crois bien que les choses ont ensuite continuer un cours plus turbulent. Je me souviens de la délivrance que m'ont offert ses doigts quand ils se sont immiscés dans mon sexe, qu'ils ont pour la première fois glissé en une douce pression sur mon clitoris puis entre mes lèvres. Or donc, les choses étaient bien avancées, et je me sentais entièrement livrée à cet homme. Était-ce lui, était-ce moi ? Lorsque ses doigts ou sa langue s'occupaient de mon minou je n'existais plus que là. Je n'existais que par le plaisir que je ressentais sur quelques centimètres de peau, j'étais le plaisir, entièrement. Et mon cerveau disjonctait. A tel point que, quelques fois, revenant à moi et ouvrant les yeux, je mettais quelques secondes à le reconnaître et à me souvenir du monde et du présent. Mais que dire des orgasmes que j'eus avec lui ? Et bien, paradoxalement, ils furent assez standards. Et c'est là que le bât blesse, c'est là que la théorie fait défaut. Car donc, les choses étaient bien avancées et le monsieur s'appliquait à caresser mon sexe, à glisser ses doigts dans ma chatte, lorsque quelque gouttes humides éclaboussèrent ma cuisse, juste au dessus du genoux. Étrange affaire qui me dérangeât dans ma béatitude. D'autant qu'à bien y réfléchir, une demi-heure avant, ou une heure, ou deux, on perd la notion du temps en pareil cas, il m'avait semblé avoir eut une sensation similaire. Mince ! Une fuite ? Un œil au plafond ne m'appris rien, sinon qu'aucune trace d'humidité ne le marquait. Mais mon partenaire s'activait de plus en plus vigoureusement, sans se soucier outre mesure des gouttelettes qui tombaient à nouveaux de façon plus impérieuse. Et d'ailleurs, plus il s'excitait et plus... Et je compris. Ce jet dru et saccadé ne provenait que de moi. Je l'entendais désormais gicler sur le drap. Mon compagnon me regardait, les yeux brillants, tout en poursuivant ses mouvements de va et vient : « j'adore ça ! » déclara-t-il, aux anges. Le mythe de la femme perdant pied dans l'orgasme au point de lâcher une éjaculation spectaculaire ne tient donc pas. En tout cas, ce n'est pas cela qui m'est arrivé. En revanche, la rencontre avec cet homme est de celle que je qualifierais de rencontre au sommet, une sorte de passion de titans. Au plus fort de l'étreinte sa joie et la mienne, son plaisir et le mien, avaient le souffle de l'épopée. Mais donc, revenons à des considérations plus prosaïques, je ne sais dire, aujourd'hui, si mon expérience de femme fontaine est dû à l'habileté de mon amant, ou à mon abandon total et à mon appétit de lui. Surement les deux, surement que ce qui s'est passé ce jour là est a mettre au crédit de nos sensualités réciproques. En tout cas, j'ai envie de le croire. Dulcinée

Thèmes: femme fontaine
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