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Il est du libertinage comme de la conduite automobile. On en est passionné ou on en use comme d'un moyen de transport.... des sens.
Dans ce dernier cas, d'aucunes s'enfilent des kilomètres de bite par tous leurs orifices disponibles et d'aucuns éjectent des hectolitres de foutre en agitant parfois leur queue comme Boronali pouvait le faire.



Si ma seconde façon d'expliquer la chose est à l'évidence réductrice et triviale -- bien que dans certaines circonstances je la pense assez fidèle à la réalité -- la première n'est pas dénuée d'accidents et de tourments.

Sexe et sensualité vont de pair pour celles et ceux qui se veulent gourmets. Ce qui n'empêche pas la gourmandise.
Mais la passion que l'on exacerbe dans les bras d'une ou d'un partenaire ne peut trouver d'abandon total, de confiance absolue, de franchissement de tabous que grâce à la complicité.
L'attente de l'un, les souhaits de l'autre ne se conjuguent à l'unisson que si une relation plus profonde se crée. Car la complicité se conjugue au présent, pas à l'imparfait !

Le piège est alors tendu.

Ce désir que l'on a de retrouver les plaisirs que l'on a eus avec telle femme ou tel homme nous propulse dans l'envie des retrouvailles. Nos nuits commencent avec des souvenirs sensuels intenses, nous amenant parfois à nous caresser pour revivre encore et encore ces instants inoubliables.

L'envie devient besoin, l'imaginaire devient appât.

Qui n'a pas désir de partager des moments de suavités, de sensualités, de sexualités, de douceurs ? Chacune et chacun d'entre nous a viscéralement planté au fond de son âme cette envie imprescriptible de bonheur, de joie, de vibrations, de jouissance.
Alors l'esprit de celle ou celui qui nous a donné ces instants d'extase parcourt en permanence notre cerveau. L'envie de la ou le revoir nous met en transe.

Cette envie guide nos pas vers le piège si bien préparé.

Le sexe brut voire bestial aussi souhaité qu'il soit par envie de domination de l'autre ou soif d'action incontrôlée et incontrôlable pour assouvir sa propre jouissance sans s'occuper une seule seconde de celle de l'autre, ne convient pas toujours à des âmes sensitives. Le besoin de trouver une ou un partenaire qui apporte sa sensibilité, son écoute, sa passion est parfois en nous.
On sait qu'elle ou il braconne sur d'autres terres, dans d'autres lieux, sous d'autres couettes. On lui pardonne aisément puisque nos aires de jeux sont les mêmes.
Mais dès lors que l'on a plaisir à retrouver l'autre, l'hydre de la jalousie pointe sa gueule trahissant l'existence d'un sentiment profond, vrai, intense.

Le piège se referme progressivement.

On se revoit en privé, entre soi, entre nous. Le plaisir de se retrouver se fait désir, envie, passion. Les sentiments se mêlent à la sensualité, au sexe. Mais si l'autre n'éprouve pas cette passion? S'il prend soin de bannir tout attachement et continue de butiner sans comprendre ou voir ce qu'il inspire.
Alors on s'aveugle inutilement, l'affection devient plus profonde, persuadé qu'on est de convaincre l'autre. Convaincre de quoi, du reste ? Si l'on accepte son butinage hors de portée de nos yeux, il devient infamie s'il se fait en notre présence...

Le piège s'est refermé.

On cherche les excuses les plus pitoyables pour y rester coincé malgré la douleur. On sait que l'on fait une erreur. Nos sens l'emportent sur la raison. On se convainc de notre force de résistance. Et ça ne marche pas. Le détachement que l'on voudrait avoir, non par le corps mais par l'esprit, ne se fait pas. Les pensées sont présentes, fortes, envahissantes.
Tant bien que mal, on tente de s'en extraire. C'est ainsi que la souffrance survient. On se rend bien compte que cela va faire mal, qu'une partie de soi va y rester. On tire malgré tout, on s'arc-boute un peu mais pas trop. La douleur est vive.
Quel mal choisir ? Celui qui nous enferme dans le piège ou celui qui nous en arrache ?

Le mal est fait, de toutes façons. A quoi bon tirer pour que le tourment soit encore plus fort ? Il suffit peut-être de saisir à pleines mains ces saloperies de mâchoires, de se convaincre que se sortir de là sera douloureux mais que rien n'est plus beau que la liberté. Que même il peut être indispensable de laisser son coeur au repos, en retrait pour perdre la fixation que l'on a sur une seule personne et découvrir les autres qui aspirent aussi à nous donner des plaisirs et des joies.

On a toutes et tous besoin de sentiments, d'aimer pour les sensations intenses que cela procure et qui sont un peu égoïstes. Mais ces sentiments sont quelque peu incompatibles avec le libertinage.
Alors que faire lorsque notre coeur rattrape nos sens ? Résister à notre sensibilité ? Être lucide au point de se détacher de nos émois ? Détruire ce qui transcende nos rapports à l'autre ? Baiser pour le seul plaisir du corps dans l'espoir, vain, d'oublier ? Continuer de se voir dans la sensualité en espérant garder l'autre et le rendre aimant ?

Si j'avais connu le mode d'emploi, je ne serai pas tombé dans le piège.

Oublier un peu, assouvir autrement ses besoins, calmer son esprit, lui faire retrouver sa raison, celle que le coeur ne connaît pas...
S'apaiser doucement. Se calmer peu à peu. Pleurer certainement.
Mais reprendre sa vie sereinement, passionnément peut-être mais en se souvenant que l'amitié que l'entourage nous porte est parfois plus sincère et plus forte que l'amour que l'on voulait gagner.

Jardineur

Thèmes: libertinage
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