La maîtresse

Je ne veux pas être un cœur brisé, et je ne rêve pas du grand amour, mais juste pour une fois compter pour quelqu’un et sans détour.
Etre la bonne copine des uns, ça je l’ai toujours été. La coquine d’un libertin, j’ai également donné.
L’épouse soumise et fidèle, très peu pour moi, c’est mon côté rebelle, et peut-être égoïste parfois.
Savoir pour un homme ce que je représente, a voyez-vous son importance. Je ne veux pas forcément d’une étiquette, mais j’aimerais savoir ce qu’il a dans la tête.
Moments charnels et moments coquins, c’est ça la vie à partager avec un libertin. Mais de mémoire je n’ai jamais souhaité que son lit à choyer et hummmm son corps à baiser.
Un jour pourtant il me nomma, « Maîtresse, tu es pour moi »
Cela me satisfait plutôt bien, être la maîtresse d’un libertin. Ça résonne doucement à l’oreille, et rime avec de jolis mots comme déesse ou caresses.
De la folie, du respect, de l’attachement, c’est comme un vrai couple, mais sans engagement.
Il y a juste des choses que tu encaisses et d’autres qui te blesse.
Mais c’est ça être une maîtresse.