Inscrivez-vous !
Charnelle Attitude <-- Cliquez vite pour profiter pleinement du site (c'est gratuit) !
L'inscription permet l'accès aux photos rondes, aux annonces d'hommes, femmes rondes et couples libertins, au tchat, à la messagerie de rencontre gratuite

par
Saleté d'hiver, avec ses jours raccourcis. Je pars, il fait encore nuit, je rentre, il fait déjà nuit : prochaine étape, je me transforme en vampire...

Ca y est, le boulot, c'est fini pour ce soir... et pour cette semaine aussi... pour résumer : C'EST LE WEEK-END.

En plus, comble du bonheur, j'ai fait les courses hebdomadaires hier soir, donc vraiment tranquille.

J'arrive à la maison. Tous est sombre... normal, c'est le quotidien d'un célibataire.

J'allume la lumière de l'entrée, qui est aussi celle de la cuisine (un jour, je vous expliquerai la géographie de la maison), je jette mes clefs près sur le guéridon à coté de ma porte et mon manteau sur le canapé, ainsi que mon sac à dos (oui, un mec, ça n'a pas de sac à main, ça a un sac à dos. LOL)

Je dis bonjour à ... personne. Et je me pose à coté de mon manteau. Crevé... semaine de fous... un we de repos va me faire du bien.

Je cherche la télécommande afin de mettre un peu de bruit dans la maison. Mais rien, saleté, elle a glissé où, celle-là ? Entre les coussins, rien ! sur la table, rien ! dans mes poches, rien ! (on sait jamais, les actes réflexes, des fois, on comprend pas toujours). Je l'aurai laissée dans la chambre, dans un acte de "j'ai oublié un truc ce matin dans la chambre et j'y ai laissé n'importe quoi" ?

Je vais voir, ya pas non plus beaucoup de stations de métro entre la cuisine (qui est aussi l'entrée, la salle a manger, et bien d'autres choses... une pièce à vivre comme on dit) et ma chambre.

Par habitude, j'allume jamais le couloir. Je me dirige vers ma chambre et en passant, je vois une raie de lumière sous la porte de l'autre chambre, celle qu'on appelle chambre d'amis... pour les amis, les squatteurs, les malades lors des soirées, enfin, elle a plein d'utilités. J'ai encore oublié de l'éteindre... fais chier, l’électricité, c'est pas donné. Au moment où je pose ma main sur la poignée de porte, j'entends une respiration de l'autre coté.... putain, c'est quoi ce bordel ? Je sursaute, je lâche la poignée, je recule, et je souris : oui, c'est vrai, elle est arrivée. C'est ce we. Ca m'était complètement sorti de la tête.

S. vient pour le we. Elle m'avait demandé de l'héberger. Ca sert à ça, une chambre d'amie...

Elle doit être claquée, pour pas m'avoir entendu rentrer, avec mes habitudes pas tellement silencieuse.

Alors, qui est S. ? Comment dire ? C'est un peu comme mon alter-égo féminin. Elle m'appelle son ange gardien, moi, je l'appelle ma princesse. Des fois, je me vois plus comme le dragon qui surveille sa princesse. On partage tout, nos expériences, nos peurs, nos doutes, nos envies : on se raconte tout. Dans le stade d'amitié, avec elle, je pense qu'on est au niveau jumeau de coeur. Mais comment dire, wouahhhh, elle est canon quand même. Mais ça, c'est accessoire, juste, c'est ma princesse. Pour ça aussi qu'elle a les clefs de la maison (et accessoirement, moi les siennes). Et là, elle est venue passer le we à la maison, histoire de fuir l'ambiance pourrie chez elle, avec ses voisins, une histoire bizarre de séparation qui n'en finit pas et dans laquelle elle joue un rôle de témoin/juge/conseillère/avocate qui la saoule.

Donc voilà, c'est elle.

Et là, sérieux, elle dort. Pourtant, rien n'a bougé à la maison, donc elle a pas du manger... et là, il se fait faim. Et puis, 20h, c'est une bonne heure pour manger. Aller, je la réveille, on mange, et elle retourne se coucher si elle est si naze que ça.

Bon, c'est pas tout, mais je la réveille. J'ouvre doucement la porte, pour ne pas lui faire peur. Et oui, c'est elle, allongée sur le lit. Et je peux voir qu'elle a déposé ses affaires là, pour ça que j'ai rien vu en arrivant.

Elle respire fort... Mais là, étrange, elle semble bien agitée dans son sommeil. Elle bouge, elle ondule, elle gémit... sérieux, elle fait quoi ? En suivant ses bras du regard, je trouve ses mains, une sous son tshirt et une dans le pantalon. Elle se caresse... oui, elle se caresse chez moi... Et bah, ça me fige... Bien sur qu'on s'était déjà chauffé, par des photos, des histoires, nos histoires parfois aussi... mais jamais en live... Imaginez, notre plus grosse action sexuelle, c'est un bisou sur la bouche...

Et là, elle se masturbe à coté de moi. Et moi, je ne peux plus bouger, immobilisé par le moment, les mouvements...

Que faire ? Lui faire remarquer ma présence au risque de la plonger dans la honte ? Me joindre à elle ? Mais ça, je ne peux pas, on n'est pas amants ! M’éclipser discrètement sans me faire remarquer ? Difficile, je peux pas bouger. Heureusement qu'elle a les yeux fermés et qu'elle est concentrée sur ce qu'elle fait. Parce que là, même à milieu de la place de l'étoile, au milieu de la circulation, à 40 km, je suis certain qu'on peut entendre mon cœur battre tellement il explose dans ma poitrine.

Je vois son tshirt qui bouge au gré des caresses de sa main sur ses seins, devinant que ses doigts jouent avec ses tétons, ses seins, qui me font tellement fantasmer. Que je connais par cœur même si je ne les ai jamais vu. Ses tétons tout durs qui durcissent sous l'excitation, ses mains qui malaxent sa généreuse poitrine. Je vois son pantalon ouvert, qui se soulève doucement, emporté par son autre main, au rythme de ses respirations et gémissements. Là, je ne devine pas, mais j'imagine ses autres doigts s'occuper doucement de ce joli bouton de plaisir, placé en haut de son sexe, délicieusement lisse, que je ne connais qu'au travers les photos qu'elle a eu la bonté (et le sadisme) de m'envoyer par MMS. Sa main qui caresse toute sa chatte, son clito emprisonné de ses phalanges, ses doigts qui s'insinuent au fond d'elle, explorant son intimité, dans la douceur et la moiteur de son sexe. Elle gémit fort, dis donc... un vrai plaisir qui monte, on dirait bien... Je ne peux même pas vous dire la force qu'il me faut pour faire un pas en arrière. Je me retrouve hors de la chambre, toujours avec cette vue que j'ai tant de fois fantasmer, tant de fois rêver, tant de fois imaginer, là, de l'autre coté du chambranle. Je referme la porte, doucement, centimètre par centimètre, laissant la vision faire place à nouveau au fantasme, laissant cette démone lubrique redevenir la princesse. Je profite d'un dernier regard à travers cette fente lumineuse envers celle qui maintenant ne gémit plus mais râle de plaisir. J'aurai donné cher pour être sur ce lit avec elle, partager ce moment de chaleur. Mais il ne faut pas. Je ferme doucement la porte et je reviens sur la canapé, comme je peux, avec un pantalon qui me serre fort à l'entrejambe. Oui elle m'avait déjà fait bandé mais là, c'est un summum. Donc je m'assois et j'essaie de me calmer... Ce n'est que S., ma princesse, celle que l'aime par dessus tout, mais d'un amour angélique, rien de charnelle.

Bon, comment réagir ? Il faut qu'elle sache que je suis là. Mais je veux pas la gêner. Mais je ne veux pas lui mentir. Je lui dirai, avec humour... enfin, je verrais bien le moment venu. Là, il faut qu'elle finisse et qu'elle vienne soit consciente de ma présence.

Ah oui, la télécommande... Elle est où ? Elle est là, posée sur une chaise, sous la table... Si elle ne m'a pas entendu tout à l'heure, elle n'entendra pas la télé tant qu'elle ne sera pas redescendue de sa jouissance. Donc j'allume et c'est déjà la météo.

Quoi ? la météo ? mais je suis resté combien de temps là-haut ? La météo, c'est 20h40 et moi, je suis rentré à 20h. Une demi-heure à la regarder se caresser, c'est possible ? Je ne sais pas, ça m'a paru 3 secondes... Einstein a raison : fichue relativité.

Avec tout ça, je vais pas cuisiner, là, pas possible... Je suis pas en état... donc ça sera pâtes à je sais pas encore quoi, ça dépendra de son envie... ou alors, pizza, moi, je suis pas difficile. On verra pour sortir demain si elle a rien de prévu. Ce soir, entre le boulot, mon excitation nouvelle, et son activité du soir, pas sur qu'on soit en forme pour profiter d'un restaurant.

Donc voilà le film qui commence. Je sais pas sur quelle chaîne je suis... et franchement, je m'en fous... J'attends juste fébrilement que S. vienne me rejoindre.
Thèmes: texte, fiction
Merci de retaper ce code :
Reload Image
Retapez le code de vérification