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Boutique coquine

par
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Je suis assis sur le canapé, écoutant les bruits qui m'entourent, passant au delà du son de la télévision. Je n'ai plus aucune conscience du temps.

Et puis, un bruit de porte, un bruit de pas, un bruit d'eau qui coule. J'entends une voix, cette voix que j'aime tant : "Salut ! Tu es rentré depuis longtemps ?". Je peux sentir une légère crainte dans sa question. Je me dirige vers la salle de bain, dans laquelle est s'agite et je lui réponds au travers cette porte qui est devenue une frontière : "Y'a quelques temps. Mais comme tu te reposais, j'ai préféré te laisser tranquille." Point de mensonge, juste un habille habillage de la réalité. Cette réalité qui m'a mis face à elle, face à toi, dans ton plus simple plaisir, au milieu de ta jouissance.

- Tu veux manger quoi ?

- Bah, je sais pas, c'est ton frigo ! répond elle en rigolant.

- Je te propose des pâtes fraîches à la ratatouille aubergine. Ou alors, pizza. Ils doivent encore faire des pizzas, à cette heure-ci.

Punaise, je me rends compte que j'ai aucune idée de l'heure qu'il est, en fait. Je regarde vers la box et je vois 21h04 qui brille en vert. Oui, c'est bon, on peut encore si on veut.

- Bah, des pâtes, ça me va très bien. J'ai pas envie de bouger, juste envie de rester au calme.

- Nickel, je lance ça alors. Tu me rejoins.

Moi, devant le frigo, je sors les pâtes fraîches, la sauce et je mets l'eau à chauffer. Elle chaufferait plus vite si je la mettais dans ma tête, tellement ça bout d'idées en ce moment même.

- Tu sais où sont les serviettes, sers toi.

Les pâtes cuisent et la sauce chauffe. Moi, j'essaie de me refroidir comme je peux... les impôts, la pluie, mon chef, tout me parait sexy alors que je cherche juste à trouver une idée qui calme mes envies avant qu'elle apparaisse.



Je sens une main sur mon épaule. Je me retourne et je la vois. Elle, cheveux mouillés, sortie de la douche, vêtue d'un tshirt qui lui sert de chemise de nuit.

- Il fait pas chaud, tu veux que j'allume le feu ?

Cette phrase ne m'a paru jamais avec autant de sens que ce soir.

En effet, elle n'est pas contre une flambé, histoire d'être plus à l'aise. Je m'exécute. Un petit feu, ça va le faire... Ca me permet de prendre un peu l'air frais pour aller chercher le bois, histoire de souffler... Et pendant ce temps, je la laisse à surveiller l'eau agrémentée des pâtes fraîches.

Je reviens avec un panier de bois bien chargé et la bûche de mon caleçon un peu calmé.

On se pose enfin tous les deux, autour de ce repas gastronomique : pâtes à la sauce légumes de ratatouille, avec du gruyère, un verre de coca light et en dessert, ya des clémentines, et surtout devant un petit feu qui réchauffe immédiatement la pièce.

La télé, on l'a coupé, ça faisait du bruit pour rien. Et puis, je suis pas tout seul, donc j'ai pas besoin de cette fausse présence, ce soir.

Son visage brille des reflets des flammes. Moi aussi, je chauffe. On se raconte nos vies depuis notre dernière discussion. Ca en fait des choses à raconter. La dernière fois qu'on s'est parlé, c'était.... hier au téléphone et ce matin par SMS. Donc en dix heures, ça en fait des choses à raconter.... N’empêche, qu'avec elle, on a toujours un truc à se dire, à se raconter. Nos discussions vont de nos familles respectives, nos galères de boulot, nos envies immédiates, nos rencontres, plus ou moins réussies, nos illusions et nos désillusions, nos amis communs et nos amis individuels, autant dire qu'on a toujours de quoi raconter.

Là, on est centré sur la raison pour laquelle elle est là : ses histoires de voisinage. Les couples qui se font et défont sur les lames de son plafond... enfin, de l'autre coté de la cloison, dans le cas présent. Il la trompe, elle le trompe, ils se trompent et au final, ils se rendent compte qu'ils se trompent sur tout : leurs sentiments, leurs actes, leurs dires et leurs désirs. Pour ça, soyons courageux, fuyons... Et hop, un we loin pour se ressourcer.

On passe de la table au canapé (j'ai retiré le manteau et le sac à dos), on y est plus à l'aise pour parler, sa tête posée sur mon torse, uniquement éclairés par la cheminée. Le café expédié, on a la soirée à nous. On est au chaud, ça fait très romantique, en fait.

On parle, encore et encore. Je passe ma main dans ses cheveux, parfois, pour les caresser, parfois, pour enlever ceux qui me chatouillent le nez. Je ne me lasse pas de sa présence, de son odeur, de sa peau. On est bien, juste bien.... en tout cas, moi, je suis très très bien. La tension sexuelle est retombée, on est redevenu comme avant.

Elle baille, moi aussi... mais on discute encore et encore... Je lui propose de s'allonger sur le canapé, histoire d'être plus à l'aise... et elle se retrouve la tête posée sur ma cuisse, alanguie sur le canapé, profitant de la douce chaleur du feu, que je viens de réactiver avec deux bûches. J'ai une vue imprenable sur son visage, que je caresse, que je papouille. J'ai aussi une très belle vue sur sa poitrine par le biais du décolleté de sa chemise de nuit. Et ses jambes.... hummmm, ces jambes... un régal pour les yeux... On est zen ce soir. On est juste là, posés, en silence, avec le crépitement du feu... je ne peux pas empêcher mon imagination de divaguer, me rappelant ce moment, quelques heures auparavant, où ses jambes légèrement écartées offraient un passage à sa main, pour son plaisir. Et ses seins qui s'offrent partiellement à mon regard, ces seins qui étaient caressés tendrement et fermement. Je rêve que mes mains prennent la place des siennes, que ma bouche continue l'exploration, que mon désir explore le sien. Mes mains lui caressent les cheveux, pendant que les rêves lui caressent le reste du corps. Je ne peux pas contenir un début d'érection. Et comme sa tête est posée sur mes cuisses, elle ne peut que sentir cette évolution physiologique de ma part.

- Tu penses à quoi pour que ça te fasse un tel effet ?

- Je pense à toi.

- Et ça te fait toujours cet effet quand tu penses à moi ?

- Pas tout le temps... mais disons que d'habitude, j'ai pas l'image de toi, les mains occupés... Note bien que je n'ai pas voulu te déranger quand je suis arrivé ce soir.

- De quoi tu parles ?

- En rentrant ce soir, je t'ai, par accident, entraperçue sur le lit. Disons que c'était pas le moment pour venir te faire une poignée de main... bien que je n'aurai pas été contre un baise-main.

Elle vire au rouge pivoine.

- Tu aurais pu frapper quand même, au lieu de jouer les mateurs !

- J'ai pas voulu te réveiller, au cas où tu t'étais assoupie. Et puis, il n'y a pas de mal à se faire du bien, tu peux pas vraiment me dire le contraire.

- Pervers !!!!!

- Pareil !!!!!

- N'y pense même pas....



Et pourtant, si, je pense qu'à ça. Mais bon, ça sera pas pour ce soir... Là, il est tard, on est fatigué, il faut qu'on se couche...



Après un passage par la salle de bain, dents, visage, on est prêt pour aller se mettre au lit... Je l'accompagne à sa chambre, j'ai le droit à un baiser tendre et elle se couche... moi aussi... chacun dans sa chambre... Sacrée soirée en fait... Vivement demain.
Thèmes: texte, fiction
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