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Sacrée soirée et sacrée nuit.
Pour ma part, très agitée, remplie de songes avec beaucoup d'images et de sons. Elle était présente. Non, pas présente, elle était en moi, en mon désir, en mon âme. J'ai rêvé d'elle dans bien des positions par le passé, mais là, ce n'était pas un rêve, c'était comme un souvenir, une vision plus qu'un songe. Et cette nuit, la sachant à quelques mètres seulement, avec juste une porte entre nous.
Ce n'est pas notre première nuit ensemble. Enfin, pas ensemble, on ne dormait pas ensemble mais proche, dans la même maison, et même parfois dans la même pièce. Mais là, la connexion sensuelle est bien plus forte...
Non, je ne me suis pas caressé. Non pas que je n'en avais pas envie. Non pas qu'elle ne m'excitait pas. En fait, je ne sais pas pourquoi. Juste parce que j'étais bien avec elle, à proximité, juste là, à portée de voix, à portée de regard, à portée de main.
Je me lève tôt, impossible de traîner au lit, sans doute trop d'excitations.
Et hop, en caleçon dans la cuisine pour préparer le petit dèj.
Un petit déjeuné classique : muffin au bacon, tartines grillées beurre confiture, jus d'orange, chocolat chaud... et plus si affinités comme on dit si bien.
Je m'approche de sa chambre, je frappe (oui, cette fois-ci, je frappe avant d'entrer). J'ai un grognement suivi d'un "entre au lieu de taper sur cette pauvre porte", ce que je fais de suite. Je la trouve à moitié endormie, dans ce moment si agréable qui dit qu'on doit se lever mais pas forcément... Comment la décrire ? Elle est belle, mais ça, ça décrit pas grand chose. Elle a les yeux à moitié fermés, la bouche qui a du mal à articuler, les cheveux en bataille, la marque de l'oreiller sur la joue, et la moitié du tshirt/chemise de nuit qui fait l'importe quoi. Je ne me plain pas. J'ai une vue assez délicieuse sur un décolleté qui laisse entrevoir un petit téton rose, timide. Le reste du corps est emmitouflé sous la couette. Je me concentre, j'ai le droit à un bisou pour le bonjour. Je lui parle du petit déj, au lit ou dans la cuisine. Je sens qu'elle n'ose pas... aller, c'est moi qui décide : au lit...
- C'est le we, tu as le droit d'en profiter ! Par contre, il faudra que tu me laisses une tite place pour mon dej à moi aussi.
- Pas de problème, fais comme chez toi.
- Tu sais bien que je peux pas, sinon, je serai déjà à poil.
Elle rigole : oui, elle sait.
Bon, j'ai une nouvelle mission : trouver un plateau, ça lui laisse le temps de se réveiller et de faire ce qu'on fait tous au réveil. Ca y est, j'ai trouvé, caché à coté du frigo, deux plateaux. Il faut au moins ça pour les deux gourmands qu'on est. Je remplis tout et me voilà à faire mon premier voyage. Je ne renverse rien. Pas de jus d'orange partout, rien. Et puis, y'a même quelques clémentines, au cas où. Je pose tout au fond du lit pendant qu'elle est passée dans la salle de bain. Pour le second voyage, ca sera le chaud : je cuis donc les œufs pour les muffins, je taoste les tartines, deux pour elle, deux pour moi, je fais chauffer son chocolat pendant que mon café coule. Et voilà le second plateau prêt. Manque juste un truc tout con que j'adore. Me voilà dans la jardin à trouver une fleur, juste pour le plaisir. Et hop, voilà, le plateau est maintenant complet. Encore une fois, le trajet commence. Par contre, cette saleté a fermé la porte de la chambre. Je cogne du pied, en lui expliquant que j'avais pas 4 mains. Elle vient m'ouvrir. Là, pour la première fois aujourd'hui, je la vois en entier. Juste en tshirt, elle est tellement désirable. Et quand elle reprend sa place dans le lit, je peux voir qu'elle a rien mis en dessous, contrairement à hier soir. Je suis idiot, elle dort pas avec une culotte...
Nous voilà à deux dans le lit, deux plateaux plein de bonnes choses à nos pieds. Elle rigole quand elle voit la fleur :
- Tu resteras toujours une romantique, toi...
- Moi ?? si ça existe, les romantiques cochons, je veux bien qu'on me définisse comme ça !
On picore, on mange ce que j'ai préparé. A chaque fois qu'elle se penche pour attraper une chose sur l'un des plateaux, j'entraperçois son flanc par le bâillement des manches du tshirt. Faut que je me calme, parce que là, juste en caleçon, ça va vite se voir si j'ai une érection. On discute, on mange, on se chamaille, on remange, on discute encore.
Je lui propose de passer sous la douche pendant que je range les restes du petit déj. Elle est d'accord, même si elle veut pas que je vienne lui frotter le dos sous la douche. Tant pis, j'aurai essayé.
Je range sur un plateau, j'empile tout pour être plus précis. Et comme au cirque de pékin, j'entame le retour vers la cuisine, en espérant que rien ne finisse sur le carrelage. J'y arrive au moment où j'entends la douche se mettre en marche. Je me débarrasse vite de cette tâche en empilant tout à nouveau dans le lave-vaisselle, on verra tout ça plus tard. Et je reviens vers la douche :
- Tu veux une grande serviette ?
- Si tu as ça, je veux bien. Hier, j'ai pris une petite.
- Pas de soucis, je te file ça.
Et j'entre dans la salle de bain. Elle est sous la douche. Je distingue ses formes à travers le verre dépoli. Comment ne pas craquer ? Bon la serviette. Ah oui... Bon, elle est dans le placard, tout en haut. Je prends la plus grande, comme ça, elle pourra s'entourer toute entière dedans.
- Je te pose la serviette sur le seche-serviette, comme ça, tu seras toute chaude.
- Merci, tu es un amour.
Et je sors de la salle de bain, non sans une érection qui devient plus que visible. Il faut que je gère ça, et vite.
J'entends la douche qui s'arrête de couler, puis la porte en verre dépolie glisser.
- Ca te va comme serviette ?
- Oui, nickel.
Et la porte s'ouvre. En effet, elle lui va. Elle est toute emmitouflé dedans. Un bout de femme dont la tête sort d'un amas de serviette-éponge rouge.
- La douche est à toi.
- Ok. Tu veux pas venir me frotter le dos ?
- Pffff. Tu lâches jamais, toi... dit-elle en rigolant.
Je suis heureux qu'on se soit croisés vite, comme ça, je doute qu'elle ait pu remarquer la bosse de mon caleçon. Donc sous la douche, je frotte, mais ça passe pas... fichu grosseur... je vais quand même pas me branler sous la douche. Donc voilà, pareil, je m'entoure la taille de ma serviette et je sors.
Par réflexe, je me dirige vers sa chambre. Normal, on discute tout le temps, ya pas de raison que ça change. Je la trouve allongé sur le lit, toujours avec sa serviette, et tenant la fleur entre ses mains.
- Tu penses que tu pourrais me faire un massage sans me sauter dessus ?
- Bien sur, je ne suis pas un animal en rut quand même ! (quoi que... )
- Bon, d'accord. Mais juste les épaules et le dos. La douche m'a détendu mais dormir dans un lit qui n'est pas le sien, ça aide pas pour les lombaires.
- Pas de problème, allonge toi au milieu du lit, sur la serviette, mets toi à l'aise, le temps que j'aille chercher l'huile de massage.
Punaise, déjà que je suis en érection, là, il va falloir que je la joue fine, sur ce coup-là, par respect pour elle. Et y'a une chose qui me tient encore plus à cœur, c'est nous. Ce nous, je ne veux pas le perdre. Donc déconne pas, reste toi, reste concentré et laisse toi guider par elle, sans céder à tes désirs.

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Thèmes: écrit, fiction
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