Pulsions

Il l'attend dans un salon feutré d'un grand hôtel parisien et elle n'ose à peine respirer en s'approchant de lui. C'est une première rencontre et elle a un peu la pression.

La musique d'ambiance est douce et les lumières tamisées, elle passe auprès de trois hommes et elle sourit... S'ils savaient qu'elle vient retrouver un libertin...

Quand il la voit, il se lève, lui sourit et dépose un doux baiser sur ses lèvres. Il commande du champagne et pose négligemment sa main sur sa cuisse. « Enfin...". La pression retombe.

Un échange de regards et un autre baiser. Le canapé est confortable et il l'attire à lui. Quelques phrases sur leur rencontre et leurs aspirations communes, des caresses discrètes et un baiser plus profond.

« Tes lèvres appellent des baisers..." "Ta barbe est douce »... sont les mots qu'ils prononcent avant de s'embrasser à nouveau.

La tension sexuelle monte petit à petit... Les baisers sont plus rapprochés, les mains effleurent les peaux. Quand il glisse discrètement un doigt dans son soutien-gorge, son téton réagit, ses mains constatent que le monsieur est tout aussi excité...

La chaleur monte encore, les seins de la libertine se pressent contre son torse et elle ose regarder autour d'elle... Personne ne semble leur prêter attention. Est-ce une habitude ou la discrétion obligée d'un hôtel 4 étoiles ?

Quand ils décident de partir après un dernier baiser... Les toilettes elle gagne pour se rafraichir.

Elle se croirait dans un boudoir élégant. Luxueux, vaste et silencieux... Le Monsieur la rejoint et l'enlace. « Je dois y aller » « Oui je te raccompagne »... Encore un baiser et les mains du libertin dégrafent le soutien-gorge libérant les obus de leur corbeille fleurie. Un regard pour accord et sa bouche prend possession du téton hardi qui semble le défier.

Entre deux gémissements, elle arrive à lui souffler de se mettre à l'abri dans ce lieu raffiné.

Et là il part à la découverte de son bouton de rose qui frémissait depuis plusieurs heures elle suppose.

Leurs deux corps l'un contre l'autre, les lèvres soudées aux siennes, ses doigts dans sa chatte il ose.

Il ose lui donner du plaisir dans un lieu non grivois et à la pensée d'être pris en flagrant délit, leur plaisir redouble d'intensité. Un coup d'œil au miroir voyeur de leurs ébats et elle prend en main la queue dressée et palpitante.

C'est le bruit rapproché d'éclats de voix qui les font se séparer et les remettre en état.

Les libertins quittent ce lieu qui fut un temps, un lieu d'exhibition, et nul doute que l'hôtesse à la réception, au vu de leurs joues rouges et leurs vêtements mal refermés, ait compris qu'ils avaient cédé à quelques pulsions.