sensualité et tendresse

Dans la pénombre de la chambre tu distingues le lit recouvrant d’un drap blanc mon corps endormi.
mes seins se soulèvent au rythme d’une respiration apaisée, et tu n’oses me réveiller malgré tes envies.
tu te déshabilles en silence et te glisse contre moi après avoir retiré ce drap qui voilait ma nudité.
Tu me regarde dormir en contemplant mes formes douces qui te plaisent tant.
Tu vois des collines et des vallées, mes seins et mes fesses dessinent un si charmant paysage, mon pubis qui te fait penser à un mont de plaisir.
Je bouge un peu en écartant légèrement les cuisses et tu aperçois comme une vallée légèrement humide.
A l’évidence mes rêveries m’ont emporté vers un horizon sensuel qui se manifeste entre mes jambes.
Tu caresses des yeux mon visage, mes épaules, ma poitrine, mon ventre, mes cuisses, mes fesses, tout ce qu’au gré des changements de position j'exposes de ma nudité ensommeillée.
Sans un bruit tu t’avances pour de ta bouche suivre les contours de mon corps, effleurant à peine ma peau que tu sens toutefois frissonner sous tes baisers.
Tes lèvres alors se posent sur les miennes que j'entrouvre et doucement tu plonges ta langue dans ma bouche.
J'ai deviné ta présence, mais je reste assoupie, et ce n’est que lorsque ton visage frôle mon bas-ventre que je ressens une agréable sensation qui me fait m'animer un peu et instinctivement ouvrir plus largement mes jambes.
Tu humes le parfum doucereux de mon ventre, ton nez chatouille mon pubis, je soulève mon bassin quand ta langue s’insinue dans ma fente moite.
Je gémis tendrement, savourant la caresse offerte par ta bouche et ta langue qui s’aventure dans mon intimité, s’attarde sur mon petit bourgeon, s’égare plus bas.
Je me laisse envahir par une douce chaleur, mon ventre et mes reins en sont irradiés, et les yeux mi-clos je m’abandonne à cette sensation immobile qui traverse mon corps.
Tu reviens contre moi et m’enlace, nous sommes collés l’un à l’autre en chien de fusil, moi devant toi qui caresse doucement ma poitrine en bécotant mon cou.
Je remue mon bassin comme pour appliquer mes fesses contre ton sexe bandé, et en sentant la rigidité de ton érection, je te supplie en murmurant de me prendre.
Je relève ma jambe, tu empoigne ton membre, le faufile entre mes cuisses, tu atteins le calice inondé et très lentement t’introduis dans mon ventre.
Je sens ton sexe en moi, raide, dur, et je refermes les yeux.
Tes mains se ferment sur mes seins gonflés de désir.
Tu sens mes muqueuses ondoyantes se contracter, je sens ta queue palpiter.
Tu sais que je mouille d’abondance au plaisir de te sentir me posséder dans ce coït immobile et silencieux, je sais que le membre se gorge de sève, je le sens grossir en moi.
Tu fermes les yeux, tu es en moi, nous ne bougeons plus, à l’écoute de nos corps, dans l’attente de mes spasmes, dans l’attente de ton explosion.
Dans la pénombre de la chambre, deux corps unis dans un même désir immobile, dans le silence, dans un tendre enlacement, et soudain ….
Un cri
Le tien et le mien confondu, ta semence qui éclabousse ma jouissance, mon ventre qui s’embrase au contact de ce foutre qui se répand dedans, nos sens exaltés qui s’assouvissent, nos corps qui se sont tétanisés ensemble, tu te déverse dans ma mouille.
Nos yeux sont fermés, mais tous les deux nous voyons la sève jaillir, asperger mon intimité, nous voyons ton sexe, mon vagin inondé de sperme et de miel, comme si nous assistions à ce spectacle invisible.
Je suis entre tes bras, nos corps reposent, collés l’un à l’autre, dans la pénombre de la chambre, je sens ton souffle sur mon cou, je souris. Je suis bien.