abandonneriez vous le libertinage par amour ?

Il y a trois ans de ça j'ai decouvert le libertinage.. C'est une philosophie de vie qui me ressemble reelement.
J'ai rencontrez quelqu'un (un non libertin), mais il connaissait mon choix de vie. Nous sommes resté ensemble un peu plus d'un an et il m'a demandé de choisir...
J'ai choisit le libertinage ..
en realité je me demande si je l'aimais vraiment.
D'ou ma question abandonneriez vous le libertinage par amour ?

Ben non en fait.
Je détesterais que quelqu'un se sente propriétaire de mon corps et de mes plaisirs.
J'aime ma liberté, même quand je n'en fait rien. Je peux me sentir comblée un temps par un seul individu, mais c'est alors une décision personnelle de ne pas rencontrer d'autres personnes, parce que je ne le désire pas. Mais que quelqu'un s'arroge ce pouvoir sur moi, c'est juste impossible.
Je détesterais aussi l'idée que l'autre se sente prisonnier. J'aime la liberté de l'autre. Et qu'il vienne me raconter après lol
Et puis, la jalousie, c'est tout ce qu'on voudra sauf une preuve d'amour. Abandonner sa liberté, la libre disposition de son corps, c'est pareil. C'est tout ce qu'on voudra sauf l'amour.
Enfin, j'ai connu tellement de personnes adultères (coté maîtresse surtout) que la fidélité et tout son cortège morbide, vraiment, avec moi, ça ne passe pas. C'est illusoire, ça pousse au mensonge, à la tromperie, à l'aveuglement aussi, à la duplicité, à la souffrance. Merci bien.

ma réponse est clairement non et je reprend mots pour mots la réponse de dulcinée pour expliquer la raison de celle ci.
je vis en union libre avec ma compagne depuis 12 ans et tres rapidement des le départ je lui ai expliqué ma vision de la vie de couple et du libertinage en lui expliquant qu'aimant jouir des plaisirs de la vie je ne me vois pas m'empecher de coquiner si l'occasion se présente et encore moins lui interdire de vivre la même chose de son coté. Cela la beaucoup pertubé au début de notre relation mais a force d'en discuter ensemble elle en est venue a comprendre ma façon de voir les choses et que surtout cela ne remet pas en cause les sentiments que je peux avoir pour elle. Elle partage avec moi maintenant cette façon de penser. Pour des raisons professionnelles elle doit vivre 4 jours par semaine à Paris alors que je suis à Guérande et il lui est déjà arrivé de coquiner sans moi sur la capital. La seule chose que nous nous demandons mutuellement c'est que l'autre soit mis au courant.
je suis convaincu que si elle m' avait demandé de choisir nous ne serions plus ensemble aujourd'hui.

Vivre avec quelqu'un implique toujous des concessions.
A chacun d'en accepter ou pas quelques'unes.

Dans notre cas ce n'est certainement pas nos jeux communs et coquins avec d'autres,
puisque nous avons decouvert et assouvie parfois cette envie ensemble.

Mais il est deja arrivé que l'un ou l'autre d'entre nous place des bornes
de ce que l'on accepte ou non.

Notre chance c'est que nous communiquons sans trop de soucis,
en particulier quand il s'agit de nos fantasmes.
J'ai l'impréssion helas que ce n'est pas si frequent.

je pense qu'on peut aimer réellement mais choisir le libertinage si on nous impose un choix

pour ma part, même éperdument amoureuse, j'ai besoin de conserver ma liberté, c'est d'elle que je suis d'abord amoureuse, et le couple au sens classique est un enfermement pour moi, je suis en plus intimement persuadée que l'amour et le couple ne perdurent qu'en s'ouvrant à d'autres expériences, à deux ou seuls et, qu'au contraire, l'exclusivité et la fidélité sont le meilleur moyen de tuer tout amour et de séparer mon couple, à terme

mise devant un choix, je serai probablement déchirée et malheureuse mais je choisirai toujours ma liberté, j'espère ne jamais avoir à en arriver là un jour, j'essaye de prévenir la chose en informant toujours mes rencontres de mes choix de vie

Oh, c'est un ressenti, tout subjectif. Je me sens libre quand je peux choisir de coucher ou pas avec qui me tente. Et horriblement prisonnière quand je dois rendre des comptes et m'empêcher de vivre ce que j'ai envie de vivre pour complaire au penchants propriétaires d'un autre. C'est effectivement un choix. On peut faire d'autres choix, effectivement. Beaucoup font le choix du couple monogame et fidèle. On peut même faire le choix d'être esclave, certains le font. Ce n'est pas le mien.
Les personnes en prison aussi ont fait un choix. Elles ont commis des délits et ont été jugées pour ces faits. On dit bien pourtant qu'elles sont privées de liberté.
Pour ce qui est du choix de respirer ou manger ou boire, on a aussi le choix de se suicider. C'est une grande liberté face à ces contraintes qui sapent notre liberté à la base. Comme quoi, oui, on a toujours le choix. Et avoir le choix c'est.... être libre. C'est quand on a plus le choix qu'on est plus libre.

La question que je me pose, c'est comment changer les règles après x mois/années.
J'ignore ce qui est préférable. En parler au début, ou amener la chose en temps que de besoin.
Mes différentes expériences de couple m'incitent à penser qu'une fois un fonctionnement installé, dur dur d'en sortir. Une relation existe sur un ensemble d'accords, tacites la plupart du temps, mais qui font en quelque sorte force de contrat. Lorsque l'on initie un changement dans le contrat, l'autre se sent en général floué, trompé.
Je me dis donc que commencer une relation sur le modèle monogame et fidèle (signer ce contrat en quelque sorte) pour tenter de changer les règles du tout au tout au bout d'un moment peut être casse gueule. On peut se heurter à un refus net, voire à un effroi bien compréhensible si le libertinage est très loin des valeurs de la personne.
Et quitter quelqu'un quand la relation est avancée, avec, peut-être, des biens communs, des enfants, etc... c'est bien difficile.

Difficile de savoir si c'est une chance avant de l'avoir vécu.
Il y a un pas entre le fantasme et la réalité.

Je comprend qu'il soit difficile de voir celui ou celle que l'on aime
dans d'autres bras prendre du plaisir.

Nous nous avons doucement trouvé comment vivre nos envies
de temps à autre sans que notre amour en souffre, tout au contraire meme .

Mais c'est la premiere fois que j'ai une telle complicité et une telle confiance avec quelqu'un.

Bonsoir.
Pour répondre à la question de base, il n'aurait jamais dû faire cet ultimatum. Il était au courant pour ce "choix de vie", il n'était pas pris au dépourvu. C'est un peu comme vouloir changer quelqu'un pour le façonner à l'image que l'on souhaite.
La seule personne qui aurait pu prendre cette décision, c'est la principale intéressée : toi-même.

Derrière ça, ça ne veut pas dire que tu ne l'aimais pas réellement... Peut-être ne voulais-tu pas perdre cette liberté. Et peut-être était-ce aussi un peu de l'égoïsme. En fait, ça dépend aussi de l'état de votre relation

Merci de vos réponses déjà ..
Je n ai jamais vécu en couple le libertinage et je ne suis pas sûre que ce serait un rêve .. Comme quelqu un en parle très bien le partage de l intimité touche l ego .. J ai des partenaires régulier libertins et amis mais il n y a pas de nous.. C est très égoïste de ma part sans doute ..
Après il est difficile de dire a un non libertin la totalité de notre vie libertine par crainte du jugement sans doute .. Et je me dis que si je crains son jugement c est peut être que je n assume plus le libertinage a ce moment précis .
J aime cette découverte sensuelle que je vis et ça je n ai aucun doute la dessus mais est ce qu elle me laisse libre d aimer et d être aimée finalement ?
J ai un doute et nombreuses de vos réponses confirme le doute ..
Ai je besoin d aimer et d être aimée ? C est aussi une bonne question

Merci sincèrement pour toutes vos réponses

Pour revenir sur la notion d'intimité, qui toucherait l'égo. Cette formulation de l'intimité ne me semble pas correspondre à ce que j'en comprends, de l'intimité.

Il me semble que là on parle de l'intimité corporelle, sexuelle, qu'il y a dans le libertinage. on touche l'autre, on est touché, on pénètre, on est pénétré, etc... le corps n'a plus de secret en quelque sorte. Et je vois deux liens avec l'égo. Tout d'abord, dans la crainte que son corps ne soit pas satisfaisant. On doute de sa capacité à séduire, à donner du plaisir, etc... Et dans le cas de partage du partenaire, il y a la crainte de la concurrence, la peur que le partenaire privilégié prenne plus de plaisir avec un/une autre, peut-être la peur qu'il/elle nous préfère un/une autre.

Mais la réelle intimité, ce n'est pas cela. La réelle intimité, on peut la connaitre sans sexe, avec un ami très proche, un parent. Et le sexe n'est jamais aussi bon que quand on partage cette intimité supérieure avec son partenaire. C'est l'intimité du cœur et de l’âme. Et là, l'égo n'a pas vraiment sa place. Puisque cette intimité là n'existe que quand on accepte de se montrer et d'être tel que l'on est (et pareil pour l'autre). Et qu'on est accepté par l'autre comme on est. On accepte cette fragilité là. C'est de cet abandon de soi, et de l'égo, que naît l'intimité vraie.

Cette intimité vraie est un risque pour la personne. On a de nombreuses défenses qui la protège. Certains ne la connaissent jamais (sauf dans un lointain passé, quand ils étaient bébé). Et en même temps on y aspire. Assez régulièrement, l'intimité sexuelle est recherchée en remplacement de cette vraie intimité. On se trompe d'intimité. Ce qui peut expliquer les compulsions sexuelles : comme on n'est pas rassasié, on en reprend, croyant boire à la bonne source. Et en même temps, chaque échec accroît la frustration. On en reprend alors encore et encore.

Parfois (mais rarement?) c'est aussi pour le contraire : pour que madame aille papillonner.

Mais dans ce cas là elle n'a aucun intérêt à venir en fiche couple.

Certes.

Oui, le libertinage est une liberté que l'on s'autorise ou pas, seul ou en couple, et la liberté ne saurait, il me semble, être contraire à l'amour. L'amour "cadenas", que beaucoup pensent être le seul possible, n'apporte rien de plus en ce qui concerne les sentiments, et je crois que la frustration n'est jamais un bon ingrédient dans une relation.