Les jeunes et le libertinage

Je crois que c'est tout sauf naturel.

Et quand on est au clair sur tout ça, on s'en rend bien compte : ce n'est pas naturel, c'est éminemment social et culturel.

La sécurité de l'homme mûr et installé ? Parlons-en ! On cherche un cadre sup bac+5, et on se retrouve avec une ordure prétentieuse qui estime normal que le monde tourne autour de lui. A l'occasion il nous tabasse. Ou nous propose de travailler à mi-temps pour être plus corvéable, et nous trompe parce qu'in es devenue acariâtre.

Cette histoire de "sécurité", c'est des conneries. La sécurité, elle est en nous, pas en l'autre. Et si on attend de quelqu'un qu'il nous l'apporte, on ouvre la porte à toutes les pourritures. A toutes les relations inégalitaires.
Merci bien !

Une fois qu'on a bien compris cela, qu'on a acquis son indépendance financière et qu'on est autonome dans sa tête, toutes ces foutaises tombent d'elles mêmes, et rien ne nous empêche de nous poser à chaque fois les bonnes questions : qu'est-ce qui me plait chez ce type ? Est-ce que par hasard je ne serais pas en train de mener ma vie selon des critères qui ne sont pas les miens, mais ceux imposés aux femmes depuis des millénaires.

Le problème principale ensuite, c'est de rencontrer des hommes qui sont aussi sortis des stéréotypes, et qui ne demandent pas à une femme d'être mignonne et un peu bête, maternante et chochotte. Chaude quand elle est une maîtresse, frigide quand elle est sa femme. Là, évidemment...