Fantasme sur poitrine très opulente.

Je suis plutôt contente que mes consœurs aient pris la parole avant moi et que leur sentiment recoupe le mien. Ca m'évite de passer pour l'infernale trouble fête.

Cette histoire de gros seins me met toujours mal à l'aise. J'ai régulièrement eu la sensation d'être découpée en rondelles. Quand quelqu'un est obsédé par mes nénés, ou mes cuisses (c'est arrivé qu'un mec me parle presque uniquement de ça, et que ça le mette dans des états second quand moi je n'étais même pas au préchauffage), ou mon cul, je ressens un malaise certain. Je n'ai jamais ressenti d'engouement focalisé de ce genre, je n'ai jamais ressenti d'obsession pour une partie précise du corps humain. Et j'en suis fort aise. J'aurai l'impression de nier l'individu qui est en face de moi. Et lorsque quelqu'un me semble fétichiste de seins ou de cul ou d'autres choses, je me sens niée. D'ailleurs, assez souvent dans ces cas là, le mec se fout pas mal de mes désirs, il est juste obnubilé par son fétiche et ses exigence (prendre telle position pour bien voir ce qu'il veut, mettre des bas pour mettre en valeur l'objet de son fétiche, fermer ma goule pour qu'il puisse se concentrer sur ce qui l'intéresse, etc...). Je me sens moins qu'un objet. Je suis l'étal (mon corps en entier) qui sert de reposoir à un objet (mes seins, dans le cas qui nous occupe).

Je suis comme Satine : j'aimerais bien avoir affaire à des cerveaux opulents, et pas à des fétichistes niant mon existence.