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J'entends, et je lis, très régulièrement, qu'il faut « être à l'écoute de l'autre ». Dans le libertinage ou en dehors, qu'il soit question de sexe ou pas, cela semble être le nec plus ultra : être à l'écoute de l'autre permettrait des relations harmonieuses et pleine de satisfactions. Et aussi, cela permet d'être « une belle personne », comme on dit aujourd’hui, ce qui satisfait l'égo au passage (mais vouloir brosser son égo dans le sens du poil, est-ce être à l'écoute de l'autre ? Ah ! Fichtre !)

Être à l'écoute de l'autre, qu'est-ce que cela veut dire, finalement ? Comment on fait ça ? On prend un air compassé en secouant la tête de bas en haut ?

- Évidemment, c'est entendre quand l'autre dit des mots : « non », ou « oui », ou « plus bas », etc... Ca n'a rien de sorcier à priori, pourtant certains et certaines en sont incapables. C'est le degré 0 de l'écoute. Mais je ne pense pas que c'est de ça dont on parle quand on dit « être à l'écoute de l'autre ».

- Pensez plus à l'autre qu'à soi, s'oublier. Cela donne, je crois (pour l'avoir vécu longtemps, au demeurant), une sorte de bateau ivre qui cherche à complaire à l'autre, entièrement tourmenté par le résultat : suis-je à la hauteur ? L'ai-je satisfait ? Le problème, c'est que l'autre ne sait pas toujours ce qu'il veut. Ou si tel était le cas, n'importe qui ferait l'affaire, il suffirait de faire exactement ce qu'il faut, au moment où il faut. Ca n'existe pas, sauf à tomber sur quelques monomaniaques routiniers. Qui a envie de ça ? Une rencontre, même strictement sexuelle, c'est normalement plein d’inattendus, de découvertes buissonnières, on a pas le road book ni de gps.
De plus, si baiser revient à seulement combler l'autre sans penser à soi, à quoi cela sert-il ? A part se donner l'impression d'avoir rempli une mission, voire avoir rendu service, je ne vois pas. Ca ne m'intéresse pas du tout !

- Être capable de détecter les moindres petits signes venant de l'autre, et même être capable de déceler des choses que l'autre ne sait pas encore, mais qu'on va lui révéler, et donc avoir un sorte de fluide magique que tout le monde n'aurait pas. Nous voilà transformé en demi-dieu de la baise. Ma foi, pourquoi pas... Mais je ne crois ni en dieu ni aux demi-dieux. Et en plus, je pense que tout peut s'apprendre, même s'il existe des gens plus laborieux que d'autres.

Alors, être à l'écoute de l'autre, qu'est-ce que c'est ? Hé bien à mon avis, c'est déjà être à l'écoute de soi. Cette écoute qui permettrait de s'accorder à l'autre se passe à un niveau profond d'intériorité, en fait. Il ne s'agit pas de guetter l'autre et de se précipiter pour répondre à ses moindres désirs ou signes. Il s'agit, en retournant en soi, de contacter le fil qui nous relie à l'autre, à l'autre en profondeur, pas à l'autre de surface. Parce que les êtres vivants se parlent d'intériorité à intériorité, et s'accordent alors sans efforts contraints.

Pour être à l'écoute de l'autre, il faut déjà retourner en soi-même, être à l'écoute de ses sensations, de ses émotions, de ses désirs, de ses impulsions. Et petit à petit on sent l'autre en soi, parce qu'une part de ce que l'on ressent c'est l'autre.

C'était le post psy du mois Grin
Ahhhhhhhhh !!!! Elle est de retour !!!!! Non !!!! Pas ça !!!
Thèmes: Relation, psy
Merci pour cette belle reflexion !! Ca change des habituelles conneries de psy de comptoir que l'on peut lire dans n'importe quel magazine féminin, où l'on utilise des formules toutes faites et des mots qui ne veulent rien dire... J'ai l'impression que dans le sexe, il faut toujours qu'il y ait cette recherche de performance, de résultats, de perfection absolue... Si on peut plus se lâcher, penser à soi en pensant à l'autre, ben c'est mal barré !
Dulcinée a dit...

J'entends, et je lis, très régulièrement, qu'il faut «être à l'écoute de l'autre». Dans le libertinage ou en dehors, qu'il soit question de sexe ou pas, cela semble être le nec plus ultra: être à l'écoute de l'autre permettrait des relations harmonieuses et pleine de satisfactions. Et aussi, cela permet d'être «une belle personne», comme on dit aujourd’hui, ce qui satisfait l'égo au passage (mais vouloir brosser son égo dans le sens du poil, est-ce être à l'écoute de l'autre? Ah! Fichtre!)

Être à l'écoute de l'autre, qu'est-ce que cela veut dire, finalement ? Comment on fait ça ? On prend un air compassé en secouant la tête de bas en haut ?

- Évidemment, c'est entendre quand l'autre dit des mots: «non», ou «oui», ou «plus bas», etc... Ca n'a rien de sorcier à priori, pourtant certains et certaines en sont incapables. C'est le degré 0 de l'écoute. Mais je ne pense pas que c'est de ça dont on parle quand on dit «être à l'écoute de l'autre».

- Pensez plus à l'autre qu'à soi, s'oublier. Cela donne, je crois (pour l'avoir vécu longtemps, au demeurant), une sorte de bateau ivre qui cherche à complaire à l'autre, entièrement tourmenté par le résultat: suis-je à la hauteur? L'ai-je satisfait? Le problème, c'est que l'autre ne sait pas toujours ce qu'il veut. Ou si tel était le cas, n'importe qui ferait l'affaire, il suffirait de faire exactement ce qu'il faut, au moment où il faut. Ca n'existe pas, sauf à tomber sur quelques monomaniaques routiniers. Qui a envie de ça? Une rencontre, même strictement sexuelle, c'est normalement plein d’inattendus, de découvertes buissonnières, on a pas le road book ni de gps.
De plus, si baiser revient à seulement combler l'autre sans penser à soi, à quoi cela sert-il? A part se donner l'impression d'avoir rempli une mission, voire avoir rendu service, je ne vois pas. Ca ne m'intéresse pas du tout!

- Être capable de détecter les moindres petits signes venant de l'autre, et même être capable de déceler des choses que l'autre ne sait pas encore, mais qu'on va lui révéler, et donc avoir un sorte de fluide magique que tout le monde n'aurait pas. Nous voilà transformé en demi-dieu de la baise. Ma foi, pourquoi pas... Mais je ne crois ni en dieu ni aux demi-dieux. Et en plus, je pense que tout peut s'apprendre, même s'il existe des gens plus laborieux que d'autres.

Alors, être à l'écoute de l'autre, qu'est-ce que c'est? Hé bien à mon avis, c'est déjà être à l'écoute de soi. Cette écoute qui permettrait de s'accorder à l'autre se passe à un niveau profond d'intériorité, en fait. Il ne s'agit pas de guetter l'autre et de se précipiter pour répondre à ses moindres désirs ou signes. Il s'agit, en retournant en soi, de contacter le fil qui nous relie à l'autre, à l'autre en profondeur, pas à l'autre de surface. Parce que les êtres vivants se parlent d'intériorité à intériorité, et s'accordent alors sans efforts contraints.

Pour être à l'écoute de l'autre, il faut déjà retourner en soi-même, être à l'écoute de ses sensations, de ses émotions, de ses désirs, de ses impulsions. Et petit à petit on sent l'autre en soi, parce qu'une part de ce que l'on ressent c'est l'autre.

C'était le post psy du mois Grin


Merci Merci Dulcinée

Maintenant je me soins moins seul. Si certaines femmes, et certains hommes pouvaient lire et réfléchir au contenu de son billet ce serait bienvenu aussi... Unhappy
Dulcinée, ce texte est sensible, profond et n'oublie pas d'être drôle. Je trouve qu'il est bien plus philosophique que "psy", mais lorsqu'on essaye d'approfondir un peu les choses, on se fait vite taxer de dangereux maniaque de la psychologie. Poser des bases d'une relation, même s'il s'agit d'un rapport sexuel qui ne nécessite pas six mois de correspondances fiévreuses et hautement poétiques, cela veut dire instaurer un mode de communication compréhensible pour chacun, qui fonctionne dans les deux sens et qui comporte un vocabulaire, une grammaire, un rythme commun. Etre à l'écoute de l'autre c'est donc cette tentative de mise en commun de nos idiomes, borborygmes ou gestes signifiants. Inutile de tenter d'apprivoiser un être, animal ou extraterrestre qui pourrait être votre voisin de palier, s'il arbore sa particule de noblesse alors que vous êtes prolétaire depuis la nuit des temps. Il ne faut pas plus de cinq minutes pour que des repères culturels "minimaux" soient reconnus entre deux individus. Deux jeunes loups perdus dans la tempête savent immédiatement s'ils font partie de la même meute. Passé ce stade, cela devient plus intéressant encore, car l'écoute, tu le dis très bien Dulcinée, est d'abord une faculté de plonger en soi (connais-toi, toi même-Socrate) et de percevoir, en écho à sa propre sensibilité, les désirs de l'autre, même s'ils ne sont pas exprimés clairement. L'écoute est donc plus affaire de grain de peau ou de voix, de gestes, de caresses et de connivence indicible que de paroles. Moi qui suis musicien, je sais qu'on "bon" musicien est d'abord celui qui écoute les autres, le son des autres, avant d'y poser sa propre voix. C'est une leçon d'humilité et c'est particulièrement vrai dans l'improvisation, le concert sera mille fois meilleur si les musiciens interagissent plutôt que chacun trace sa voie. Etre à l'écoute de l'autre c'est aussi oublier ses idées préconçues, ses a priori pour laisser s'opérer l'alchimie de la rencontre, ce qui ne veut nullement dire qu'il y a une obligation d'être open, cool et ouvert à toute nouvelle expérience sensorielle...
   aime(nt) ça.
Edgar a dit...

Dulcinée, ce texte est sensible, profond et n'oublie pas d'être drôle. Je trouve qu'il est bien plus philosophique que "psy", mais lorsqu'on essaye d'approfondir un peu les choses, on se fait vite taxer de dangereux maniaque de la psychologie. Poser des bases d'une relation, même s'il s'agit d'un rapport sexuel qui ne nécessite pas six mois de correspondances fiévreuses et hautement poétiques, cela veut dire instaurer un mode de communication compréhensible pour chacun, qui fonctionne dans les deux sens et qui comporte un vocabulaire, une grammaire, un rythme commun. Etre à l'écoute de l'autre c'est donc cette tentative de mise en commun de nos idiomes, borborygmes ou gestes signifiants. Inutile de tenter d'apprivoiser un être, animal ou extraterrestre qui pourrait être votre voisin de palier, s'il arbore sa particule de noblesse alors que vous êtes prolétaire depuis la nuit des temps. Il ne faut pas plus de cinq minutes pour que des repères culturels "minimaux" soient reconnus entre deux individus. Deux jeunes loups perdus dans la tempête savent immédiatement s'ils font partie de la même meute. Passé ce stade, cela devient plus intéressant encore, car l'écoute, tu le dis très bien Dulcinée, est d'abord une faculté de plonger en soi (connais-toi, toi même-Socrate) et de percevoir, en écho à sa propre sensibilité, les désirs de l'autre, même s'ils ne sont pas exprimés clairement. L'écoute est donc plus affaire de grain de peau ou de voix, de gestes, de caresses et de connivence indicible que de paroles. Moi qui suis musicien, je sais qu'on "bon" musicien est d'abord celui qui écoute les autres, le son des autres, avant d'y poser sa propre voix. C'est une leçon d'humilité et c'est particulièrement vrai dans l'improvisation, le concert sera mille fois meilleur si les musiciens interagissent plutôt que chacun trace sa voie. Etre à l'écoute de l'autre c'est aussi oublier ses idées préconçues, ses a priori pour laisser s'opérer l'alchimie de la rencontre, ce qui ne veut nullement dire qu'il y a une obligation d'être open, cool et ouvert à toute nouvelle expérience sensorielle...


Merci de ta réponse Edgar.
Tu écris : " Il ne faut pas plus de cinq minutes pour que des repères culturels "minimaux" soient reconnus entre deux individus. Deux jeunes loups perdus dans la tempête savent immédiatement s'ils font partie de la même meute." Plus l'autre est éloigné culturellement de nous plus il est certainement difficile de le comprendre et d'être à son écoute, mais je ne pense pas que cela soit impossible. Après tout, un humain peut tout à fait entrer en réelle communication avec les animaux (et même avec la végétation, son environnement), alors pourquoi pas avec un humain même éloigné culturellement ?
Ahhhhhhhhh !!!! Elle est de retour !!!!! Non !!!! Pas ça !!!
  et  aiment ça.
rondine a dit...

Ouais c est vrai, communiquer sexuellement avec une courgette c est hummm
Ok ok je sors.... j ai mange un clown pas frais ce matin Evilgrin



J'avoue que je ne pensais pas à la communication sexuelle en écrivant. J'ai l'outrecuidance de penser que le sexe n'est qu'une communication possible ! Happy
Ahhhhhhhhh !!!! Elle est de retour !!!!! Non !!!! Pas ça !!!
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Dulcinée a dit...



Merci de ta réponse Edgar.
Tu écris : " Il ne faut pas plus de cinq minutes pour que des repères culturels "minimaux" soient reconnus entre deux individus. Deux jeunes loups perdus dans la tempête savent immédiatement s'ils font partie de la même meute." Plus l'autre est éloigné culturellement de nous plus il est certainement difficile de le comprendre et d'être à son écoute, mais je ne pense pas que cela soit impossible. Après tout, un humain peut tout à fait entrer en réelle communication avec les animaux (et même avec la végétation, son environnement), alors pourquoi pas avec un humain même éloigné culturellement ?


Désolé pas d'accord, j'en ai même fait un métier, et un engagement associatif, non l'éloignement culturel n'est pas une frontière à la communication, c'est un ensemble d'obstacles a surmonter qui sont loin d'être aussi insurmontable que cela ... Wink
RuleSpider a dit...



Désolé pas d'accord, j'en ai même fait un métier, et un engagement associatif, non l'éloignement culturel n'est pas une frontière à la communication, c'est un ensemble d'obstacles a surmonter qui sont loin d'être aussi insurmontable que cela ... Wink


Pas d'accord ? Avec quoi ? Avec mes demandes d'éclaircissements ? Avec un avis que je n'ai pas donné ? Je suppose qu'edgar n'a pas voulu dire ce qu'on en comprends en fait.
Ahhhhhhhhh !!!! Elle est de retour !!!!! Non !!!! Pas ça !!!
"Plus l'autre est éloigné culturellement de nous, plus il est certainement difficile de le comprendre"

C'est cette phrase qui m'a fait tiquer car je le vois bien avec ce que je fais au quotidien, que la réponse à cela c'est "pas nécessairement".

Quand il n'y a pas volonté de se comprendre en effet les différences culturelles constituent une barrière plus grande encore. Mais quant au contraire ce qui motive les deux parties en présence c'est la curiosité de l'autre, alors les différences culturelles deviennent un jeu dont on s'amuse beaucoup.

C'est d'ailleurs pour ça que quand des étudiants américains me demandent "comment ça se fait que les étudiants japonais se fassent si facilement des copains étudiants français, et pas nous" , je leur réponds simplement ceci : "L'histoire de la relation franco-japonaise est peut être plus récente que la relation franco-américaine, mais elle a une composante que la relation franco-américaine n'a pas , japonais et français sont naturellement très curieux l'un de l'autre et on naturellement envie de se comprendre, et savent très bien même a un niveau inconscient que leurs origines respectives peut être un frein à l'entente mutuelle. Ils ont donc plus naturellement le réflexe de faire un pas en arrière et de se rappeler qu'ils sont différents l'un de l'autre. En revanche américains et français même si leur histoire et culture leur est propre , on a tendance à l'oublié parce qu'en apparence on est d'accord sur les fondamentaux philosophiques de liberté et d'égalite, sauf qu'on est loin d'être d'accord sur la façon de les mettre en forme. Et du coup oui ça joue dans le fait que ça clash plus souvent entre français et américains"

Ce à quoi l'étudiant qui a pas bien écouté me réponds "je veux pas faire de la politique, je veux juste me faire des potes"

Ce à quoi l'étudiant qui lui a écouté réponds ensuite "sauf que pour te faire des potes faut déjà trouvé un terrain d'entente qui soit neutre et non philosophiquement chargé, et japonais et français sont tellement aux antipodes qu'ils font plus attention à l'autre et se rappellent plus facilement que la vision des choses qui est la leur et le fruit d'une culture qui est la leur, mais qui n'est pas partagé ou peu connue de la personne en face. Alors que nous américains avec les français on a passé commun et parce qu'on a un passé commun on a tendance a croire que l'autre porte sur ce tronc commun le même regard que nous, ce qui est loin d'être vrai"


Désolé je digresse et fait des pavés mais c'est parce que ta phrase que j'ai cité me touche beaucoup dans mon petit coeur

(PS : et oui les japonaises, et japonais étudiants ont bien plus de facilité de s'entendre sexuellement avec les français et françaises, que les étudiants américains, je connais des concierge de résidence étudiantes dont les oreilles peuvent en témoigner XD )
Dernière modification le 01/10/2014 16:54 par RuleSpider.
JohnDoe a dit...

Conclusion de l'histoire : Regardez Mentalist Wink



Nous sommes définitivement trop éloignés culturellement pour nous comprendre : je n'ai pas la télé Evilgrin
Ahhhhhhhhh !!!! Elle est de retour !!!!! Non !!!! Pas ça !!!
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Dulcinée & Rule Spider, merci pour ces commentaires et pardon de réagir tardivement.
Je voudrais simplement apporter une précision sur ce que je voulais exprimer. D'abord, je n'ai jamais dit que l'éloignement culturel rend toute communication ou rencontre impossible, ma conviction profonde serait même opposée à cette idée étroite... Je voulais dire qu'un processus d'accord entre deux personnes n'est possible que dans le partage d'un minimum de positions communes, qui sont les bases contenues dans les premiers échanges entre ces personnes, parfois bien avant toute rencontre physique. Ces discussions ne font pas souvent référence à un milieu social, puisque nous sommes dans une sphère, par essence ouverte et réfractaire aux idées reçues, même s'il est dit communément qu'il est beaucoup plus facile de trouver un terrain d'entente quand il existe un nombre important d'indicateurs communs (tranche d'âge, niveau d'étude, situation prof., intérêts culturels, loisirs etc.). Certains sites de rencontre, justement, se basent sur ces éléments, partant du postulat de "qui se ressemble, s'assemble", ce qui peut paraître surréaliste dans un univers virtuel mais ces sites reprennent les bonnes vieilles recettes des agences matrimoniales d'antan. L'expression "être à l'écoute de l'autre" serait-elle un bon slogan qui effacerait toute barrière de classe ou de catégorie sociale tant il est vrai que les rencontres sur le web permettent d'échapper aux collègues de boulot, amis d'amis ou proches de la famille? Les sociologues Marie Bergström et Jean-Claude Kaufmann se sont penchés sur la question du trio "amour, web, sexe" observant que le Web permet d'échapper aux contraintes d'une vie sociale (solitaire ou conjugale), tout en créant aussi, des espaces catégorisés, "très ciblés" dont Charnelle Attitude en est un, d'ailleurs. Kaufmann, le plus beau moustachu de la sociologue a même créé le concept du PCRA (plan cul régulier affectif) pour décrire une nouvelle forme de relation développée avec les sites de rencontres. Pour revenir à nos moutons des règles communes, je peux prendre en exemple les clubs libertins dont les rapports sont extrêmement codifiés et, passé la porte (dresscode et capacité financière), les normes sociales s'effacent pour d'autres règles, minimales mais strictes, pour une très basique "écoute de l'autre"...
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Etre a l ecoute est tout un art,primordial dans une relation, autant pour aviver son propre plaisir que celui de son partenaire.Etre en relation, c’est entre autres prendre plaisir à être attentif, à observer, à écouter, à découvrir l’autre;ces messages non verbaux qui doivent nous parler aussi comme les soupirs,les gémissements, les frémissements,les fermeture des yeux,les frissons,etc.
C est peut être du a mon âge mais je ne suis plus préoccupés par mes angoisses donc plus a l écoute.
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Être à l'écoute de l'autre est un sujet fort passionnant dans une idée de partage des plaisirs. Pour ma part, j'adore lorsque je sens, je vois, j'entend que ma partenaire est dans le plaisir, car cela multiplie le mien, étant en recherche de "Partage". Surement que certains psy dirait que ça flatte mon ego, mais je dirais plutôt que mon plaisir c'est aussi le plaisir de l'autre. Et j'y parviens en prenant le temps et en étant a son écoute.

Cordialement,

C.O
- "...Si tu veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres..." -
bbwblonde a dit...




Merci kkarl.. C'est exactement le fond de ma pensée .. Etre a l'écoute de l'autre c'est le connaître, le comprendre sans s'alièner pour autant .. Y prendre du plaisir
Mais ça ne s'apprend pas .. Ca se vit ..


Hé bien... Oui, et non.

Parfois, connaître l'autre c'est aussi ne pas voir que les choses ont changer, que l'autre a d'autre envies, d'autres désirs, de nouveaux points de vue. D'autant qu'en ce qui concerne strictement le sexe, le désir se nourrit d'inconnu. Trop connaître l'autre (ou croire le connaître) c'est se priver de sa part d'inconnu et de surprise.
Et, inversement, on ne comprends parfois vraiment la nature de quelqu'un que lorsqu'on ne le connait pas, lors des premiers instants. Parce qu'on a pas encore eu le temps de projetter sur lui tout notre barda, et que l'intuition et l'empathie jouent à fond.

Ca ne s'apprend pas ? Si, quand même un peu. En pratiquant, certes, mais se mettre en disponibilité, à l'écoute, ça s'apprend. Mais tout le monde n'est pas doué pour ça.
Ahhhhhhhhh !!!! Elle est de retour !!!!! Non !!!! Pas ça !!!
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